par coeur - Sylvain Piron


Paroles  - Words


02 - Dans mon cœur (Paroles et musique S. Piron)

Dans mon cœur il y a la tempête
Un d'ces ouragans qui détruit tout
L'argent, les maisons, les grandes fêtes
Sont peu de choses à mon goût

Mais quand j'tourne une valse avec ma belle
Quand elle se pend à mon cou
Je me sens soudain pousser des ailes
On s'envole, on oublie tout.

Dans mon cœur il y a la colère
Un d'ces sentiments qui vous rend fou
Il m'en faudrait peu pour faire la guerre
Pour me dresser contre vous

Mais quand j'tourne une valse avec ma belle…

Dans mon cœur il y a la tristesse
Celle qui prend la vie du mauvais bout
Les mines réjouies, la foule en liesse
Ne m'en ôtent pas le goût

Mais quand j'tourne une valse avec ma belle …


03 - Les cailloux scottiche (Paroles et musique S. Piron)

Elle s'en allait au marché, une fleur à la bouche
Elle s'en allait au marché ,sous l'bras son p'tit panier
J'ai posé sur le chemin, un p'tit cailloux en pointe
J'ai posé sur le chemin, un p'tit cailloux pointu

Elle n'a pas vu mon cailloux, une fleur à la bouche
Elle n'a pas vu mon cailloux, rien ne l'arrête donc
J'ai posé un peu plus loin, un beau cailloux en pointe
J'ai posé un peu plus loin, un beau cailloux pointu

Elle n'a pas vu mon cailloux, une fleur à la bouche
Elle n'a pas vu mon cailloux, rien ne l'arrête donc
J'ai posé un peu plus loin, un gros cailloux en pointe
J'ai posé un peu plus loin, un gros cailloux pointu

Elle n'a pas vu mon cailloux, une fleur à la bouche
Elle n'a pas vu mon cailloux, rien ne l'arrête donc
Me suis allongé plus loin, au milieu de la route
Me suis allongé plus loin, faisant un peu le mort

Alors sur moi elle a posé, son regard de princesse
Alors sur moi elle a posé, un long et doux baiser
Tous les deux on a roulé, jusque loin dans les herbes
Elle a pu se rassurer, j'étais pas tout à fait mort.


04 - A Rouen il y a (traditonnel Normandie)

A Rouen il ya Digue tra tralala, A Rouen il ya
Cent quatre vingt pucelles (bis)

Elles dansent tertout , Digue tra tralala, Elles dansent tertout
Dessus un pont de verre

Le verre cassa
Et l'on tombit par terre

Par ici passa
Le beau roi d'Angleterre

Les salua toutes
Hormis la plus belle

Tu n'm'as pas saluée
Maudit roir d'Angleterre

Je n't'ai pas saluée
Car tu n'es pas pucelle

Prends ton épée claire
Et moi ma quenouillette

Au premier coup frappé
Le roi tombit par terre

Maudit roi est mort
Nous n'aurons plus de guerre

 


05 - Le Waldo blues (Paroles et musique S. Piron)

Quand Daniel prend son beau camion pour sillonner les routes de France
Le lundi matin (bis)
Mais qu'est-ce-qui lui prend ? (bis)
Le Waldo blues (bis)

Quand Daniel prend son beau camion pour sillonner les routes de France
Le mardi matin … (bis)

Quand Daniel prend son beau camion pour sillonner les routes de France
Tous les matins, que la semaine fait

Quand Daniel gare son beau camion tout près de sa petite maison
Le week-end venu (bis)
Mais qu'est-ce-qui lui prend ? (bis)
Le camion blues (bis)


08 - Le pigeonnier (Paroles et musique S. Piron)

Dans le jardin d'mon père, y'avait un pigeonnier, y'avait un pigeonnier (bis)
Tous les oiseaux de la mer de la terre, tous les oiseaux s'y sont envolés (bis)

L'Dimanche après la messe Jeannette est v'nue chanter, Jeannette est v'nue chanter (bis)
Tous les oiseaux de la mer de la terre, tous les oiseaux sont venus s'y poser (bis)

Dans l'pigeonnier d'mon père, je m'suis mis à chanter, je m'suis mis à chanter (bis)
Tous les oiseaux de la mer de la terre, tous les oiseaux s'y sont envolés (bis)

L'Dimanche après la messe Jeannette est v'nue danser, Jeannette est v'nue danser (bis)
Tous les oiseaux de la mer de la terre, tous les oiseaux sont venus s'y poser (bis)

Dans l'pigeonnier d'mon père, je m'suis mis à pleurer, je m'suis mis à pleurer (bis)
Tous les oiseaux de la mer de la terre, tous les oiseaux s'y sont envolés (bis)

L'Dimanche après la messe Jeannette m'y a aimé, Jeannette m'y a aimé (bis)
Tous les oiseaux de la mer de la terre, tous les oiseaux sont venus s'y poser (bis)

09- Chant sur le berceau (extrait) (texte Victor Hugo - musique S. Piron)

Je veille. Ne crains rien. J'attends que tu t'endormes.
Les anges sur ton front viendront poser leurs bouches.
Je ne veux pas sur toi d'un rêve ayant des formes
Farouches ;

Je veux qu'en te voyant là, ta main dans la mienne,
Le vent change son bruit d'orage en bruit de lyre.
Et que sur ton sommeil la sinistre nuit vienne
Sourire.

Le poète est penché sur les berceaux qui tremblent ;
Il leur parle, il leur dit tout bas de tendres choses,
Il est leur amoureux, et ses chansons ressemblent
Aux roses.

Il est plus pur qu'avril embaumant la pelouse
Et que mai dont l'oiseau vient piller la corbeille ;
Sa voix est un frisson d'âme, à rendre jalouse
L'abeille ;

Il adore ces nids de soie et de dentelles ;
Son coeur a des gaîtés dans la fraîche demeure
Qui font rire aux éclats avec des douceurs telles
Qu'on pleure ;

Et sa pensée, errante alors comme les proues
Dans l'onde et les drapeaux dans les noires mêlées,
Est un immense char d'aurore avec des roues
Ailées.


10 - La tricoteuse (paroles et musique S. Piron)

Tant occupée à l'ouvrage
Qu'elle ne connaît pas le temps
Cette femme d'un autre âge
Passe sa vie tricotant

e monde peut se défaire
S'entre-déchirer les gens
Toute prise à son affaire
Elle s'en va tricotant

Les yeux rivés sur l'ouvrage
S'usent à compter les rangs
Princesse au noble visage
Nous t'aimons tant, tricotant

Enfant ou sage grand-mère
Mains agiles ou doigts tremblants
Il y'a de la vie sur terre
Tant qu'elles s'en vont tricotant


12 - L'Etre insondable (texte Victor Hugo - musique S. Piron)

Refrain :
L' être insondable est sans frontière.
Il est juste, étant l' unité.
La création tout entière attendrit sa paternité.

Dieu, qui fit le souffle et la roche,
oeil de feu qui voit nos combats,
oreille d' ombre qui s' approche
de tous les murmures d' en bas,
Dieu, ce père qui mit des fêtes
dans les éthers, dans les sillons,
qui fit pour l' azur les comètes
et pour l' herbe les papillons,

Dieu qui veut qu' une âme accompagne
les êtres de son flanc sortis,
que l' éclair vole à la montagne
et la mouche au myosotis,
Dieu, parmi les mondes en fuite,
sourit, dans les gouffres du jour,
quand une fleur toute petite
lui conte son premier amour.


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